NFT ART

Bienvenue dans la catégorie NFT ART de la marque BEYUG, chaque Token est dessiné à la main par leur créateur BEY Yug fondateur de la marque et unique dans leur signification. Les NFT sont disponibles en 10 exemplaires.

Actuellement en vente sur OpenSea, suivre le lien suivant https://opensea.io/collection/beyugnft

n°1 : motus

Ce premier No Fungible Token porte le numéro 1 et s’intitule « motus ».

Le numéro 1 a été choisi du fait que dans le langage des signes quand il est désigné par l’index et mis près de la bouche sa signification est le silence.

Motus quant à lui est tiré de l’expression « motus et bouche cousue », apparu au XIV siècle il résulte de la déformation du latin « mutus » signifiant muet.

Intéressons-nous à l’œuvre, l’idée était de reproduire en image le fait du non-respect de la parole donné à autrui. La jolie bouche représente la personne bienveillante en qui vous aviez confiance, la pâleur des lèvres est signe de mauvaise santé et de faiblesse. De cette faiblesse naissait le déliement de la bouche évoqué par le fil qui a sa chute dresse deux personnes assises prêtes à parler séparer par une langue de vipère formant deux corps séduisants auxquels on pourrait révéler tout secret.

n°17 : plume

Le numéro 17 fait référence à la statistique qu’un cœur d’adulte fait 17 fois la taille de celui d’un nouveau-né. Cette information nous amène à un paradoxe plutôt poétique « plus notre cœur grandit, plus notre humanité diminue ». Ce même numéro 17 a pour symbolique la justice et l’ordre car il est le numéro de la police en France.

Plume, plus précisément la plume d’autruche, représente ici Maât la déesse égyptienne symbole de l’ordre, de la justice et de la vérité.

Intéressons-nous à l’œuvre, c’est une représentation du jugement dernier dans l’Égypte ancienne appelée « la pesée de l’âme ». L’âme est représentée par le cœur du défunt. Si le cœur de ce dernier pèse plus lourd que la plume de Maât à cause de ses péchés, il est alors destiné à être dévoré par Âmmit, déesse au corps hybride, dévoreuse des âmes indignes. Mais si le cœur entre en parfait équilibre avec la plume, le défunt est autorisé à rester dans l’au-delà pour l’éternité. Le cœur, dans cette représentation, est parsemé de fissures qui signifient qu’il est brisé par autrui. Cela nous amène donc à nous poser la question suivante : « Quel est le poids de l’âme d’un cœur brisé ? ».

n°19 : chair à canon

Le numéro 19 a d’abord été désigné en l’honneur d’Albert Fernand Séverin Roche, un héros de la Première Guerre mondiale. Il intègre la Grande guerre en 1915 malgré un premier refus du conseil le trouvant trop chétif, il insiste et rejoint le 27e bataillon de chasseurs alpins engagé sur l’Aisne en étant âgé seulement de 19 ans. Neuf fois blessé durant son service, il captura 1180 soldats et sauva son capitaine gravement blessé en rampant pendant dix heures entre les lignes. Il est présenté en tant que Premier Soldat de France par le Général Foch, plusieurs décorations pour son héroïsme dont la Médaille Militaire et la Légion d’honneur.

Le numéro 19 a aussi son importance dans une date tragique, le plébiscite des 19 aout 1934 sous le troisième Reich remporté par Adolf Hitler qui cumulera les fonctions de chancelier et de président du Reich. Il endosse le titre de Führer et fera partie des déclencheurs de la Seconde Guerre mondiale en 1939 avec l’invasion de la Pologne par l’Allemagne.

Chair à canon, personne envoyée à la mort.

Intéressons-nous à l’œuvre, l’idée est de dénoncer l’utilisation de vies humaines pour asservir les idéaux de dirigeants, qui par subtilité, invoquent l’héroïsme, l’honneur et le devoir envers la patrie. Les militaires sont illustrés ici à l’image de petits soldats verts, qui sont finalement de simples jouets qu’on envoie au front.

L’illustration de ces derniers se conclut par des têtes d’allumettes pour imager l’expression « mettre le feu aux poudres ». Le monde est présenté ici sur le grattoir d’une boîte d’allumettes afin d’évoquer la fragilité et la facilité des Hommes à se faire la guerre.

n°7 : faux

Le numéro 7 étés choisis dû à sa similitude visuelle avec la faux  ainsi qu’en référence aux 7 péchés capitaux (l’avarice, la paresse, la gourmandise, la colère, la luxure, l’envie, l’orgueil) et à leur liaison étroite avec l’égoïsme, tous les péchés capitaux se rapporte au plaisir et a la satisfaction du « je ».

 « Toutes aboutissent à celle d’orgueil, mais se ramènent à celle d’égoïsme. Celui donc qui n’est pas égoïste est forcément aussi ennemi du plaisir, car devenu maître de lui, il les a évidemment toutes maîtrisées. »

           — Chapitres des disciples d’Évagre, ch. 69 (Géhin, p. 168)

Faux, qui agira ici dans sa double définition celle de l’outil en référence au mal, à la mort dont la célèbre faucheuse ainsi que pour définir le faux, la fausseté d’une personne celle qui dissimule ses objectifs et ses sentiments réels.

Intéressons-nous à l’œuvre, l’idée est d’imager l’aide sous ses différentes formes, bienveillante ou par égoïsme. 

L’orage et le mauvais temps définissent le problème auquel on est confronté.

Le parapluie symbolise le soutien face aux problèmes ici définis par le mauvais temps. Il dispose d’un côté net et limpide exprimant une aide infaillible représentée par la toile mais on remarque que les parties solides sont pixélisés, floutés afin d’avertir  l’esprit que cette aide n’est pas clair, véritable, qu’elle peut ne pas être si altruiste qu’elle en a l’air.

La main tendue tenant le parapluie pour le bienfaisant et  la poignée en forme de faux pour le malveillant, si on ferme la toile du parapluie et qu’on inverse le sens ce dernier il se transforme en faux, une sorte de tromperie pour révéler la vraie nature de ce soutien.

D’après Emmanuel Kant les hommes ne font pas le mal pour le mal mais pour leur bien à eux, ce qui place l’égoïsme comme fondement de tous péchés.

n°3 : goutte

Le numéro 3 a été choisi en référence aux trois poisons du bouddhisme qui amène la souffrance de l’Homme. Ils sont l’ignorance, l’avidité et la colère, c’est ce dernier poison qui entre en lien avec notre œuvre, il est représenté par le serpent dans le bouddhisme.

Goutte, petite quantité de liquide qui prend une forme ronde.

Le supplice de la goutte d’eau est une méthode de torture consistant à attacher un condamné immobile sur une planche. Dès lors, à intervalles réguliers, une goutte d’eau tombe sur son front. Le manque de sommeil et la répétition usent la résistance du sujet. Il en résulte une altération psychologique de la victime, qui finit par devenir folle. En l’occurrence, en lien à notre œuvre on sombre dans la folie par colère.

“La colère est une courte folie.”           – Horace / Epîtres

Intéressons-nous à l’œuvre, l’idée est de représenter l’ouverture à la colère interprétée par  l’expression « la goutte d’eau qui fait déborder le vase » signifiant l’incident précédant l’état de colère. La masse sombre située aux bords représente une accumulation de mauvaises émotions, en dépit d’une sagesse contrôlant toute cette négativité, elle s’échappe goutte par goutte comme une sorte de venin remplissant le vase. Accumulant tout ce poison, le vase fini par craquelé et la folie déferle.