Œuvre n°0 : Trêve
210€
Description
Le numéro 0 fait référence au zéro degré. Le zéro degré représente le passage de l’eau de l’état solide à l’état liquide et renvoie également à la problématique du réchauffement des pôles ainsi qu’à la tolérance zéro envers les personnes qui polluent sans prise de conscience.
Trêve se rapporte à une demande de cessez-le-feu, à une interruption dans une lutte.
Intéressons-nous à l’œuvre. L’idée est d’alerter sur le réchauffement climatique et la pollution. L’ours en peluche parsemé de pansements représente la lutte des ours polaires naviguant de banquises en banquises, en perdant toujours plus de territoire au fil des années du fait du dérèglement climatique. Le drapeau blanc à son dos signifie la capitulation de ce dernier face aux humains.
Informations produit :
- Le modèle mesure 174cm et porte du M
- Coupe décontracté, confortable
- Composition 100% coton biologique
- Etiquettes 100% satin recyclé
- Poids 240g/m2
- Fabriqué au Portugal
Les tee-shirts peuvent contenir une marge d'erreur de longueur liée à la production de 0,5 à 1 cm.
Disposition longueur - largeur - manches
XS 67 cm - 50 cm - 21 cm
S 69 cm - 53 cm - 22 cm
M 71 cm - 56 cm - 23 cm
L 73 cm - 59 cm - 24 cm
XL 75 cm - 63 cm - 25 cm
Compléments d'informations
Svante Arrhenius est un grand scientifique suédois, prix Nobel de chimie en 1903 pour ses travaux sur la dissociation électrolytique. Il fut le premier scientifique à alerter l’opinion publique sur les potentiels effets néfastes de la combustion des ressources terrestres fossiles en faisant le lien entre la variation de la concentration de gaz carbonique dans l’atmosphère et son impact sur le changement climatique à long terme.
« Si la quantité de gaz carbonique croit selon une progression géométrique, l’augmentation de température croîtra pratiquement selon une progression arithmétique.»
Svante Arrhenius, scientifique 1859-1927
Avant d’être protégé en 1940, le renard polaire était chassé presque jusqu’à l’extinction pour son pelage épais et blanc comme neige. Aujourd’hui, il est à nouveau menacé par le changement climatique.
« Si le climat continue de se réchauffer au rythme actuel, il ne restera plus de renard arctique à la fin du siècle, sauf peut-être dans les îles de l’Arctique », Tuomo Ollila, inspecteur en chef du Metsähallitus qui est la direction des forêts finlandaise.
Les changements climatiques entraînent le réchauffement de l’habitat du renard polaire, ce qui conduit le renard roux à se déplacer de plus en plus vers le nord. Plus puissant physiquement que son cousin, il contraint le renard polaire à se déplacer à son tour et constitue donc une menace sérieuse.
Thomas Chrowder Chamberlin est un géologue américain qui a découvert, aux côtés de Svante Arrhenius, que les activités humaines pouvaient contribuer au réchauffement de la planète de par leur émission de dioxyde de carbone.
À cette époque, la plupart des scientifiques pensaient que l’influence de l’Homme sur le réchauffement climatique était négligeable, que les effets dits « naturels », tels que les périodes de suractivité solaire, provoquaient la majeure partie de la hausse de la température terrestre. On pensait également que les océans étaient de tels consommateurs de carbone qu’ils jouaient le rôle d’absorbeurs à gaz et annulaient de ce fait la pollution.
« Il devient maintenant nécessaire de désigner des organismes capables d’éliminer le dioxyde de carbone de l’atmosphère ».
Thomas Chrowder Chamberlin, géologue 1843-1928
L’ours polaire, ou blanc, est l’un des plus grands carnivores terrestres au monde. Ursus maritimus, de son nom latin signifie « ours de la mer », est doté d’une endurance extrême puisqu’il est capable de nager plusieurs centaines de kilomètres à la recherche de proies ou de carcasses.
Créature souveraine de l’arctique, son mode de vie et ses attributs physiques sont particulièrement adaptés à la vie sur la banquise. Son écosystème est néanmoins menacé par l’Homme et les effets indirects du réchauffement climatique. En effet, la mer de glace perd en moyenne 13,4% de sa surface par décennie, mettant en péril le lieu de vie de l’ours polaire.
Autre menace majeure : les polluants organiques persistants.
Ces P.O.P., véhiculés par les courants marins et les vents, intoxiquent toute la chaîne alimentaire polaire en passant du plancton au poisson, puis par les phoques, pour enfin arriver aux ours polaires. Ces derniers sont empoisonnés au mercure et au plomb, métaux hautement toxiques pour le système nerveux et provoquant des dégénérescences congénitales.